Coup de vent de sud ouest, dimanche de mars, on s’est parqués en face d’Etel pour continuer à pied vers la barre en longeant les flux d’eau salée, face au vent.

Le sable voyage vers l’intérieur des terres et quelques gouttes célestes viennent de façon éparse éclater au visage.
Un véliplanchiste balaye le plan d’eau à grande vitesse. On entend la planche claquer sur les flots lorsqu’il s’approche du rivage. Rafales de 40 noeuds.

Un peu plus tard nous sommes à la barre, au pied du sémaphore. L’Otarie n’est bien sur pas encore réapparue. La houle oscille entre 2 et 3 mètres, les sternes s’éclatent dans les courants aériens, le paysage est somptueux sur ce fond de ciel gris, annonciateur de grain. Annonciation que nous n’écouterons pas pour se nourrir un peu plus longtemps du tumulte d’écume et d’onde.

Et c’est sous forme d’éponges gonflées d’eau que nous rejoindrons la voiture.