Si vous avez décidé de venir découvrir la Ria par la mer, il vous faut passer la barre d’Etel à l’embouchure, ce banc de sable en perpétuel mouvement soumis au gré des vents et des marées. Pour passer le plus sereinement possible, il est préférable de choisir le créneau 3 heures avant la pleine mer et 2 après. Vous êtes également invité à prendre contact avec Josianne, qui vous observe à la jumelle du haut du sémaphore, soit sur le canal VHF 13 soit par téléphone 02 97 55 35 59. Elle pourra notamment vous indiquer l’emplacement de la passe du jour. C’est elle qui assure la coordination avec le CROSS Etel en cas de pépin.

fiche wikipedia : À sa création en 1806 par Louis Jacob sous Napoléon Ier, le sémaphore était un poste de guet établi sur la côte, chargé de surveiller les approches maritimes et de signaler par signaux optiques toute activité ennemie (le mot sémaphore vient du grec sema : signe et phoros : qui porte).

Le sémaphore de la barre d’Etel propose trois types de signalisation visuelle :
– une grande flèche rouge pivotante fixée sur un mât (mât Fenoux à l’origine, du nom de son inventeur, Julien Fénoux, un ingénieur de la Marine né en 1831). La flèche à l’horizontal (en croix) vous déconseille vivement le passage. Légèrement orientée à droite ou à gauche, elle indique la passe. Verticale, elle signale le libre passage.
– un pavilllon rouge : lorsqu’il est hissé, la passe manque d’eau
​- une boule noire : lorsqu’elle est hissée, il est déconseillé aux bateaux non pontés de moins de 8 mètres d’emprunter le passage.

Le lieu est toujours dangereux, ce n’est pas un mythe. Si vous décidez de passer outre les indications, vous le faites à vos risques et périls.

A la fin des années 1850, le passage est de plus en plus utilisé du fait du développement de la pêche à la sardine. Un premier feu est installé le 15 août 1859. En 1867 un mât (mât Fenoux donc, ou mât-pilote) adossé à une cabane en pierre permet d’implanter en hauteur une grande flèche indiquant l’endroit de la passe. La maison sémaphore est mise en service en 1961.

Le gardien du sémaphore se nomme le guetteur de la flotte, mais aussi le sémaphoriste, et nous avons en l’occurrence une sémaphoriste en la personne de Josianne. Voici un document de l’INA qui la présente.