Saint Cado est à la fois un village et un îlot. L’histoire aurait commencé avec le passage dans le Pays de Vannes de Saint Cadou, en provenance de Llancarfan – Pays de Galles –  au 6e siècle, qui aurait trouvé sur l’îlot un refuge appréciable. Il faut dire qu’à cette époque les Saxons, en provenance de l’est, pratiquent le nettoyage par le vide en Grande Bretagne et qu’au Sud du Pays de Galles, ont embarque volontiers vers l’Armorique. Saint Cadou serait d’autre part davantage porté à combattre pour le Christ que pour l’armée de son père, Gwynllyw roi de Glywysing, ancien royaume du sud du Pays de Galles. La Bretagne se situe sur sa route vers la Palestine.

Les premières pierres de la Chapelle Saint Cado auraient été posées fin du 11e. Aujourd’hui… cette bulle magnifique est en premier lieu un espace de vie, c’est à dire qu’il y a des gens qui y poussent depuis des lustres chaque jour que Saint Cado fait, alors… ;)

Si vous êtes motorisés, laissez reposer votre véhicule sur le parking. Ensuite, champ libre. Balades côtières, dégustations d’huîtres, pauses contemplatives, prenez en plein les yeux et les sinus. Imaginez l’endroit alors que commençait la pêche à la sardine, puis le développement des parcs ostréicoles. 

Lorsque vous emprunterez le pont, vous pourrez raconter à vos convives cette légende qui court sous bons nombres de ponts en Bretagne, celle disant que s’échinant en vain à la tâche de sa construction, devant sans cesse recommencer son ouvrage sous les assauts des flux et reflux de la marée, le moine finit par accepter l’offre du diable. Le diable s’engagea à construire le pont en échange de la première âme à le traverser. Une fois le pont construit, le moine y fit passer Saint Gato, enfin je veux dire… un chat.